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Vous êtes ici : Accueil > Base de connaissances > Histoire de nos métiers > Naissance de l'EFP, fille de la papeterie > Les premiers pas | Révision : 03 novembre 2006 |
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Naissance de l'EFP, fille de la papeterie |
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Gérard COSTE - Ingénieur
EFPG Extrait du Bulletin de La Cellulose, numéro spécial, 2004 Mise en ligne : Novembre 2006 |
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Un Comité d’organisation de l’École, véritable tête pensante de la future structure, est désigné par le Congrès de Tours. Placé sous la présidence d’Henri Chauvin, il réunit les principaux pro-école de la première heure : Augustin Blanchet, Henri Fredet, Bernard Navarre, Charles Guyot, Lucien Lacroix, Louis Bouchet et Charles Vigreux. Le comité se met tout de suite au travail et confie à une commission locale, présidée par Augustin Blanchet, le soin d’organiser et de superviser les opérations. Une souscription est ouverte auprès des papetiers afin d'assurer le financement de l’École, véritable nerf de la guerre nécessaire pour son bon fonctionnement.
Les membres du Comité d’organisation se réunissent à Grenoble le 28 septembre 1907. Ils convient, en tant que conseillers, Louis Barbillion directeur de l'Institut d'Électrotechnique et futur directeur de l'École, Casimir Brenier, le généreux donateur des 5300 m2 de terrains affectés à l'Institut d'Électrotechnique le 31 mai 1907, Édouard Fournier-Lefort, fils du promoteur du projet, et Gabriel Forest, de la maison Matussière & Forest. Ils décident d’ouvrir officiellement l’École le 27 octobre 1907, et initient les premières listes de souscription en donnant l'exemple. Ils recueillent en quelques instants la somme de 5900 francs :
auxquels se joignent aimablement les invités à cette réunion :
Cette première liste de souscription est suivie par dix autres, de novembre 1907
à juillet 1908. Elles permettent de récupérer la somme de 31 025 francs (environ
102 400 euros) grâce aux dons de 80 sociétés de la filière papier (production ou
activités connexes).
Le prix de la pâte de Bisulfite ou soude blanchie vendue au port de
Rouen est alors de 250 à 270 francs la tonne et celui de la pâte à la soude blanchie
de 240 à 280 francs la tonne.
Après l'élaboration d'un règlement et d'un programme concernant les études,
l'École ouvre officiellement ses portes le 27 octobre 1907. L'accueil des
futurs élèves et l'examen de leur dossier et de leurs connaissances de base,
débutent le 1er novembre.
La première rentrée effective a lieu le 5 novembre avec 5 élèves inscrits :
c'est déjà en soi un succès puisque la première promotion de l’Institut
d’Électrotechnique n’avait recueilli que 6 élèves. Dans cette première
promotion, comme dans les suivantes, il y a quelques grands noms de la papeterie
de l’époque dont Paul Forest, fils de Gabriel, Jean Chauvin, fils d’Henri ainsi
qu’Édouard, fils de J. Fournier-Lefort. Le budget
initial est estimé à 50 000 francs or de l’époque (165 000 euros) pour
l’équipement et le fonctionnement de l’École.
Le corps enseignant de la 1e année - Études générales est le suivant :
Une convention entre l’Union des Fabricants de Papier et l’Université de Grenoble est signée. L'Union s'engage à verser 6000 francs par an pendant 3 ans pour le fonctionnement et l'équipement de l'École. Charles Rivail, maire de Grenoble, fait inscrire au budget par la commission du Conseil Municipal la somme de 1500 francs comme contribution à la création des enseignements nécessités par l'ouverture de cette nouvelle École.
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